Décès de 13 militaires au Mali

Décès de 13 militaires au Mali

Les commandos ont péri lundi soir au cours d’une opération de combat, suite à l’accident en vol de deux hélicoptères de l’armée de Terre engagés dans l’opération Barkhane. L’accident s’est produit pendant une «opération de combat contre des djihadistes».

« J’ai appris avec une profonde tristesse que 13 militaires de l’opération Barkhane ont péri hier soir, lundi 25 novembre 2019, lors de l’accident en vol de deux hélicoptères de l’armée de Terre au Mali, au cours d’une opération de combat » a déclaré Florence Parly, ministre des Armées, dans un communiqué de presse publié mardi matin. Une enquête est ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame.

« Cette terrible nouvelle endeuille nos armées, la communauté de défense et la France toute entière. Je tiens à assurer aux familles endeuillées que l’institution militaire est à leurs côtés dans cette épreuve » a ajouté la ministre.

Le ministère des Armées s’associe à elle pour présenter toutes ses condoléances à leurs familles, leurs proches et leurs frères d’armes.

 

Voici la liste des treize militaires morts pour la France :

  • Le capitaine Nicolas MÉGARD, du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • Le capitaine Benjamin GIREUD du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • Le capitaine Clément FRISON-ROCHE du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • Le lieutenant Alex MORISSE du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • Le lieutenant Pierre BOCKEL du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • L’adjudant-chef Julien CARETTE du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • Le brigadier-chef Romain SALLES DE SAINT PAUL du 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau
  • Le capitaine Romain CHOMEL DE JARNIEU du 4e régiment de chasseurs de Gap
  • Le maréchal des logis-chef Alexandre PROTIN du 4e régiment de chasseurs de Gap
  • Le maréchal des logis Antoine SERRE du 4e régiment de chasseurs de Gap
  • Le maréchal des logis Valentin DUVAL du 4e régiment de chasseurs de Gap
  • Le maréchal des logis-chef Jérémy LEUSIE du 93e régiment d’artillerie de montagne de Varces
  • Le sergent-chef Andreï JOUK du 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol

La Nation s’incline devant leur courage et leur engagement.

Le lieutenant-colonel KARL, du 5ème régiment d’hélicoptères de combat, prendra la parole en début d’après-midi. Sept victimes sont originaires de ce régiment.

« Le Mali est aux côtés de la France dans cette épreuve qui endeuille nos deux armées », dit le porte-parole du gouvernement malien et ministre de la Communication Yaya Sangaré. Dans un message destiné au président français Emmanuel Macron et posté sur Twitter, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré « salue (la) mémoire » des soldats disparus et « adresse (ses) sincères condoléances à leurs familles ainsi qu’à l’ensemble du peuple français ».

«Ils oeuvraient pour la paix et notre sécurité. Ils se battaient pour défendre nos valeurs. La France pleure ses héros et le ministère de l’Intérieur s’incline en mémoire de ses frères d’armes qui ont payé le prix du sang » a déclaré Christophe Castaner.

l’Elysée travaille  depuis ce matin sur les modalités d’un hommage national pour la fin de la semaine ou le début de la semaine prochaine».

 

 

 

La Gendarmerie Nationale solidaire.

«Nous partageons la tristesse de nos frères d’armes, touchés par le décès de treize des leurs lors d’une opération au Mali», indique la Gendarmerie Nationale.

Dans un communiqué du ministère des Armées, la ministre Florence Parly indique qu’une «enquête est ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame».

Cet accident porte à 38 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l’intervention française dans ce pays du Sahel en 2013, avec l’opération Serval. Le dernier mort était le brigadier Ronan Pointeau, 24 ans, tué début novembre dans l’explosion d’un engin explosif.

 

Le plus lourd bilan depuis 36 ans. L’accident de lundi, intervenu, dans le cadre d’une opération qui mobilise 4500 militaires au Sahel, provoque l’un des plus lourds bilans humains essuyé par l’armée française depuis l’attentat du Drakkar, à Beyrouth (Liban), en 1983, qui a tué 58 soldats français.

 

Hélicoptère de combat Tigre

Un Tigre et un Cougar.

Un hélicoptère de combat Tigre est entré en collision avec un hélicoptère de manoeuvre et d’assaut Cougar, selon des sources de la Défense.

Le Président de la République «salue leur courage» et «s’incline devant la douleur de leurs familles et de leurs proches et leur adresse ses plus sincères condoléances, en les assurant de l’indéfectible solidarité de la Nation», selon le communiqué de l’Elysée. Emmanuel Macron «exprime son soutien le plus total à leurs camarades de l’armée de terre et des armées françaises. Il tient à saluer le courage des militaires français engagés au Sahel et leur détermination à poursuivre leur mission. Il les assure de son entière confiance», conclut le texte.

Emmanuel Macron, a salué «avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel».

 

Pus que jamais, notre devise «Unis comme au Front» s’impose.

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